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Maintenant l'Hypermonde (suite)


Un modèle "général" à sept niveaux

Pour préciser ce concept de niveaux, nous avons été conduit à en définir sept. Pourquoi sept... par commodité et par référence à une longue tradition et au modèle OSI.

Ce modèle, comme tout autre, est simplificateur. Mais il s'est avéré fécond dans nombre de nos réflexions, et nous le proposons donc à notre lecteur. En espérant qu'il lui sera utile, à lui aussi. Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'acquiescer à mes positions hasardeuses sur le quatrième niveau pour profiter de l'idée générale de ces niveaux.

Voici les sept niveaux, dont nous préciserons peu à peu le contenu. Il s'agit de niveaux de représentation, donc de niveaux dans l'hypermonde. Mais nous verrons que le réel s'y emmèle inextricablement.

- Niveau 1. La matière. Inaccessible sinon par une extrapolation au delà de toute trame.

- Niveau 2. La trame. Le monde vu à travers une première grille d'interprétation. Par exemple le découpage d'une image en pixels (picture elements).

- Niveau 3. Le mot, le syntagme. Les premiers regroupements de pixels. Caractères, mots du langage ordinaire.

- Niveau 4. La forme. Le langage formel. Ou, équivalemment, la machine et donc, en particulier, l'automate.

- Niveau 5. Le discours. Déjà généralisé par rapport à la machine générale.

- Niveau 6. Le paradigme. Mais aussi la mantra, le mot-clé, le principe premier.

- Niveau 7. L'Esprit. Le transcendental. Aussi inaccessible que le niveau 1 sinon, de même, par passage à la limite. Le sujet transcendantal. Dieu.

Ce choix de niveaux pourra sembler bien arbitraire, et même totalement gratuit. Nous ne serions pas capables d'en donner une justification formelle, ni d'en prouver la validité ou la cohérence formelle. Mais il a été pour nous efficace. Le lecteur jugera. Parmi nos inspirateurs, citons au moins le modèle de norme de réseaux OSI, Castan, Maritain (Les degrés du savoir) et le premier chapitre de la Bible: "Au commencement, tout était informe et vide. Et l'Esprit de Dieu planait sur les eaux. Dieu dit...".

Nous allons maintenant parcourir les niveaux, du bas vers le haut.

Niveau 1, la matière.

La matière "première" est une limite, tout autant que l'Esprit. C'est ce qu'il y a au dessous de tout notre effort de connaissance comme d'action. Le ça à l'état pur...

Aussi sa définition est-elle négative. La matière, c'est l'absence de forme, l'informe. Le continu. Le donné. La brume et le flou complet. Pour les mathématiques aussi, le réel, le "nombre réel" n'est obtenu que par un passage à la limite, au terme d'un cheminement à partir des entiers positifs, puis relatifs, puis des rationnels, avant le grand saut de la construction de R et de ses puissances, autrement dit de la droite et des espaces à autant de dimensions qu'on voudra.

La matière est porteuse de la quantité, de l'étendue, du temps, de la masse, de l'énergie. Tout cela s'échange comme l'ont montré les formules de la relativité dont le célèbre E= mC2. Plus nous nous élèverons au dessus d'elle, et plus nous dégagerons de ces composantes quantitatives. Dès le niveau 2, celui de la trame, il ne restera plus que le nombre, et même le nombre entier.

La matière a aussi des traits négatifs: c'est "la merde". Encore que l'excrément soit déjà structuré. Et que la crotte de l'un puisse devenir aliment, ou combustible, pour l'autre. Cette connotation négative s'explique mieux quand on parle de réalités sociales, ou psychologiques. La "massification" d'un groupe humain c'est effectivement la perte de son humanité.

Ce niveau n'est pas pour autant méprisable. Pas d'existence sans incarnation dans la matière. Pas de communication avec l'autre sans contact matériel, si indirect, si médiatisé ou si immédiat qu'il soit. Seul Dieu, et c'est une limite. Et les anges, mais ils sont bien mystérieux. Et les scolastiques ont toujours posé fermement: "Nihil in intellectu nisi prius in sensu", rien dans la tête qui ne soit passé par la peau.

Niveau 2, la trame.

Ce concept de trame est familier à tous ceux qui manipulent des images digitalisées. La surface est divisée comme un damier, et chaque point, ou pixel (abréviation pour picture element) prend une certaine valeur: noir ou blanc dans le cas le plus simple, plus ou moins gris dans les images "modelées" ou, mieux encore, d'une certaine couleur.

La plupart des sciences et des techniques se définissent ainsi un élément limite, le plus fin possible. Pour la physique classique, c'était l'atome. Les musiciens ont la note. Les linguistes en ont toute une série: phonème, lexème, graphème, sème et même sémême. Pour le sociologue, c'est l'individu. Les financiers ont un superbe atome, l'unité monétaire. Et les informaticiens ont le bit, le nombre binaire.

La trame ne colle jamais exactement au réel. Une image pauvrement digitalisée remplace les obliques par des escaliers (phénomène qualifié d'aliasing). Même dans des objets aussi artificiels que la typographie, l'atome que représente le caractère souffre quelques pertes d'individualité dans sa réalisation, avec les "ligatures" (& pour et), les soulignés, etc.

Plus gênant encore, le réel a parfois une trame ou un grain naturel qui interfére (au sens précis des physiciens) avec la trame du modèle. D'où des effets de moire, de diffraction, etc. On n'en sort qu'en prenant une matière plus fine, ou en travaillant avec une trame plus fine, suffisamment pour "rendre le grain", etc.

N''espérons pas rendre jamais parfaitement le réel. Heisenberg a montré avec ses "relations d'incertitude" qu'il y avait des limites à notre connaissance de la position ou de la vitesse des particules. Ce qu'on exprime encore en disant que "le réel est d'une complexité infinie".

Techniquement, on passe du réel à la trame en "appliquant" la trame sur le réel, et réciproquement. Trame d'un capteur, "pas" d'un actionneur. La trame est a priori supposée s'étendre indéfiniment. Ma matrice de pixels, en théorie, n'a aucune raison de s'arrêter aux limites de mon écran. Mais en pratique, il y a toujours ici encore une finitude. Douloureuse, parfois. Mais pratique.

Niveau 3. Le mot.

Je pourrais dire aussi la molécule, ou le syntagme... Bref, ce sont les premiers assemblages, locaux, d'éléments de base. Le mot fait bien image, avec cet assemblage élémentaire d'un certain nombre de caractère. Mais je peux considérer le caractère comme un ensemble d'éléments (hampes, boucles), ou encore de pixels.

Le niveau 3 peut se décomposer, autant que nécesssaire, en sous-niveaux: au dessus du mot, la proposition, la phrase, le paragraphe, le chapitre, l'ouvrage entier, la bibliothèque, l'ensemble des livres...

C'est même dans l'organisation de ces niveaux, et des objets entre les différents niveaux que se situera souvent l'action, l'ingénierie. Le niveau 3 est un de ceux ou, en quelque sorte, nous "faisons quelque chose", alors que le réel est un terme, la trame un principe posé d'avance.

Une des activités majeures consiste en échange avec le niveau de base: la synthèse, c'est le remplacement d'un objet par l'ensemble des pixels, phonèmes... qui vont le concrétiser, et qu'il n'y aura plus qu'à transférer au niveau 1, moyennant généralement une certaine amplification, pour le faire exister sous mes yeux ou ailleurs.

En sens inverse, le regroupement progressif des pixels en objets de base puis en sous ensembles de plus en plus puissants constitue le niveau bas de la vision, de même que l'action politique consiste pour une bonne part à regrouper les opinions en tendances et en partis.

Niveau 4. L'objet, mais aussi la machine

C'est le niveau magique. Celui où se rejoignent l'organique et le fonctionnel, le transcendant et l'immanent, l'abstrait et le concret, le formel et le matériel des scolastiques. Et c'est là aussi, magie suprême, que le formel devient autonome. Enfin, c'est l'axe du "progrès".

Cependant tout cela ne serait parfait que si la forme était totalement pure, le formalisme totalement abstrait, l'objet totalement objectif. Ce n'est jamais le cas Le niveau 4 est donc lui aussi une limite, définie négativement. Mais qui, aussi, se construit progressivement. Décrivons quelques aspects de ce niveau central.

A. Le binaire pur

Pour devenir purement formel, l'objet devrait s'affranchir de toute analogie avec quoique ce soit. De toute localité. De tout réalisation matérielle. De toute fonction. De tout créateur et, à la limite, du Créateur lui-même. Elle se construit donc par une série de ruptures, de séparations, en particulier les suivantes:

- rupture de la représentation avec le représenté; la carte n'est pas le territoire; "Ceci n'est pas une pipe" (titre d'un tableau de Magritte représentant, de manière très réaliste, une pipe);

- rupture de la représentation en élément aussi fins que possible: caractères, puis pixels;

- rupture de tout lien analogique entre la valeur d'un pixel et la valeur de l'objet ou de la partie d'objet à quoi pourrait correspondre ce pixel; les bits donnant la valeur d'un pixel doivent être un pur code, et non pas directement une valeur "numérique" (C'est pourquoi d'ailleurs je considère comme fâcheux que l'on ait décidé officiellement de traduire le "digital" anglais par "numérique").

- rupture de tout lien avec les "valeurs" au sens éthique et transcendantal des niveaux supérieurs; l'objet est a-moral. Une information aussi purement binaire est une limite aussi, car il faut tout de même que le sens des bits soit donné par une "position", et on voit mal comment cette position pourrait être définie autrement que par un résidu de "localité" difficile à trouver ailleurs que dans les niveaux inférieures et finalement dans la matière elle-même.

Un certain nombre de formalismes approchent de très près, et avec une grande puissance, cette pureté. Citons la logique formelle et l'axiomatisation des entiers. L'un et l'autre convergent vers le binaire. Et je ne me lasserai jamais d'admirer qu'avec des bits, des zéros et des uns, des oui et des non, on parvienne en quelque sorte, quoique peu à peu, à tout reconstruire, comme le prouve amplement l'universelle pénétration de l'ordinateur et de l'informatique.

Autres exemples importants:

- la "grammaire générative", entre le paradigme, l'intention du discours, et le syntagme, ou groupe de symboles linguistiques.

- la machine sociale, c'est à dire l'organisation et la constitution des institutions. Noter par exemple le caractère "digital" de la séparation des pouvoirs.

B. L'organique et le fonctionnel

Dégagé de toute analogie, l'objet épuré peut s'appliquer à représenter, à exprimer, à relier... aussi bien les éléments de niveaux inférieurs, définis par une localisation, par une réalisation "organique" (au sens de l'analyse organique des informaticiens, mais aussi de l'organe biologique), que les niveaux supérieurs, que l'on peut qualifier de fonctionnels, ou téléologiques.

Mais aussi, du fait que la formalisation n'est jamais complètement achevée, qu'il y a toujours comme des "adhérences", il ne peut jouer parfaitement son rôle d'interface entre fonctions et organes, fins et moyens. Il reste toujours des "adhérences", des incohérences, des "opacités". De même, à un certain niveau de pureté, opérateurs et opérateurs se confondent.

C. L'automate

"Et pourtant, elle tourne". Toute machine, et toute forme pure, ou suffisamment pure, est aussi une machine. Or toute machine d'un niveau de complexité suffisante nous échappe, prend une certaine autonomie. Non seulement, comme le disent les informaticiens "tout ce qui est formalisable est automatisable", mais de fait, tout ce qui est formalisé s'automatise.

Comment? L'explication n'est pas si mystérieuse: formaliser, c'est transférer à un mécanisme la structure d'une de nos activités. A un moment donné, le transfert est si avancé que l'homme ne devient plus qu'un simple moteur, il n'a plus qu'à pousser un bouton, à tourner une manivelle.

Comme l'écrit Sismondi (Nouveaux principes d'économie politique, Paris 1819): "Il ne reste plus qu'à désirer que le Roi, demeuré tout seul dans l'île, en tournant constamment une manivelle, fasse accomplir par des automates tout l'ouvrage de l'Angleterre". Et pourquoi, finalement, ne pas supprimer cette ultime manivelle et libérer le roi?)

Ainsi, depuis le moulin à eau ou à vent jusqu'au moteur électrique ou à l'horloge à quartz, il n'y a plus qu'à se dégager de cette activité sans intérêt.

Pour parler comme les automaticiens, à passer de la boucle ouverte la boucle ou fermée. Ou, en termes informatiques, à supprimer du "if... goto" les paramètres qui devaient encore être fournis par un opérateur extérieur. Et, si la machine était purement informationnelle, elle n'aurait même plus besoin d'apport externe d'information, elle serait le mouvement perpétuel. On peut dire encore que la machine comme, coupure, objet séparé des autres, et elle-même parfaitement décomposée dans ses composants comme dans son processus de fabrication, est par là même sans pertes, sans frottement. Le mouvement perpétuel en est la conséquence inévitable.

D. Le progrès

C'est à ces niveaux et à leur relation qu'apparaît le maximum de complexité. Plus bas, elle est dissoute dans la trame, répétitive, trop pauvre structurellement. Plus haut, elle se résout dans l'union moins différenciée Si la machine est digitale plus que numérique, elle est tout de même le royaume de prédilection pour le nombre.

Comme elle est parfaitement décomposable, on peut mesurer sa complexité (je mets entre parenthèses les paradoxes profonds inhérents à cette notion). La manière la plus simple est de considérer que la machine est isomorphe à une longue chaîne binaire et à prendre la longueur de cette chaîne comme mesure de complexité.

C'est donc à ce niveau 4, fondamentalement mesurable, que l'on va pouvoir évaluer l'évolution du monde. Et constater que la complexité des machines s'accroit, et que l'on peut appeler cela progrès, en restant totalement lucide sur le sens de ce progrès: il n'a pas à proprement parler de sens. Mais il peut se constater. En première analyse, la loi de Moore suffit: la puissance d'un processeur double tous les deux ans.

Cela dure depuis vingt ans et n'a aucune raison de s'arrêter de longtemps. On peut même prolonger la courbe dans le passé, à la manière de Moravec par exemple.

Le niveau 4 est aussi celui du déterminisme (Ellul). Et celui où tous les être se fondent, peut être, en une seule machine, selon Ashby.

Par rapport à ce niveau 4, les autres niveaux sont "semi-structurés". Les deux extrêmes ne sont pas structurés du tout (1 et 7). Les proches sont assez fortement structurés (3 et 5), les éloignés sont faiblement (2 et 6). Mais, vers le haut, la structuration est toujours globale, vers le bas, elle est toujours élémentaire. La différence est capitale.

Niveau 5, le discours

La représentation se réduit encore, en se dispensant des contraintes du formalisme, et en renonçant du même coup à l'automatisme. D'ailleurs c'est la seule solution quand on ne sait pas formaliser. Les sciences humaines, donc... et les systèmes experts tentent de faire monter la machine jusqu'à ce niveau.

On s'éloigne aussi de la transparence. Avec le discours, apparaît l'inconscient, de même que le flou... A la grammaire formelle se substitue la règle informelle, mais pas forcément moins contraignante. Emerge la philosophie, effort pour s'élever vers les questions essentielles, celles du niveau 6. C'est qu'a partir de ce niveau, l'on commence à boucler non plus sur la machine, mais sur l'homme lui-même, sur l'être.

Enfin, libérés de la localité depuis le niveau 4, la pensée s'élève vers l'universel.

Niveau 6. Le paradigme

Maintenant la pensée commence s'élever vers les hautes sphères tout en plongeant dans les profondeurs de sa conscience. On s'éloigne non seulement du local et de l'énergétique des bas niveaux, mais aussi séparations et des formalismes du niveau 4 comme de ses automatismes. Les mots se font plus rares. C'est la méditation, le désert, le silence. Oh, désert habité. Grandes émotions, grands sentiments, mais aussi le cloaque. Les représentations se font plus rares. Quelques mots. C'est un peu beaucoup demander à l'homme, et sans cesse on repart du niveau 5. "La compréhension du dogme est la voie ordinaire de la contemplation" écrit Thomas Merton (Seeds of Contemplation).

Mais ce peut être aussi la joie du "beau" théorème mathématique.

Et au delà?

Niveau 7. L'Esprit

Au delà des mots, l'ineffable. La négation du fini. L'essentiel est de ne jamais confondre un mot, un objet du niveau 6, si sublime soit-il, avec le transcendant. Le respect absolu n'est dû qu'à l'absolu lui-même. Et si certaines religions osent le nommer, c'est par autorisation particulière, nous en reparlerons dans le dernier chapitre.

Je ne dois jamais confondre l'absolu avec aucune des formules qui le représentent: il n'y pas de principe absolu, pas de mot, pas d'idole. L'Esprit est toujours plus haut. En hébreu, on ne prononçait pas le nom de Dieu. Le niveau 7 est une polarité, un point de convergence, intellectuelle aussi bien que morale. Les scolastiques disaient "Omnes virtutes ad perfectionem convertuntur": toutes les vertus se rejoignent quand elles s'approchent de la perfection. D'autres ont dit plus simplement: "Tout ce qui monte converge".

L'Esprit? Mais ce n'est pas seulement Dieu. Tout sujet, et en tous cas tout sujet humain, est "transcendantal", porteur d'une valeur infinie. Alors, le niveau 7, n'est pas Un, mais des milliards, et de plus en plus de milliards!

Or la coexistence de plusieurs milliards de transcendances pose des problèmes bien concrets. Même réduit à un numéro, il faut déjà 9 chiffres décimaux, soit une trentaine de bits pour l'identifiant le plus élémentaire. Donc une structure de base assez puissante pour porter trente bits. Ce n'est pas si simple. Même le problème de la reconnaissance de l'autre (au regard : je te reconnais, je reconnais ton regard, ton pas...) n'est pas évident dans une telle multitude.

Et où irons nous si je généralise le statut de sujet transcendantal à tout animal (voir Brigitte Bardot), et pourquoi pas à toutes les plantes, et jusqu'à tous les atomes, comme Teilhard de Chardin le suggère? De même que le niveau 2, la trame, aura toujours du mal à rencontrer le niveau 1, la matière, de même le niveau 6, le paradigme, aura toujours du mal à rencontrer le niveau 7, l'absolu.

Un modèle symétrique ?

Il y a une sorte de symétrie entre le haut et le bas. L'Esprit est tout aussi déstructuré que la matière. Le paradigme aussi dépouillé que la trame, et c'est même une autre sorte de trame. Le discours est un jeu, lui même hiérarchisé, de groupes tout comme les syntagmes. Et bien sûr, le niveau 4, dans sa pureté géométrique, est symétrique en lui-même. Mais ici, nous faisons de la poésie plus qu'autre chose.

Si la distinction entre les niveaux a quelque chose d'arbitraire, elle est indispensable, sous cette présentaion ou sous une autre, pour clarifier la pensée comme pour libérer les esprits. Comme la séparation des pouvoirs pour la démocratie. Distinguer pour unir, dit Maritain. Tout mélanger, c'est aller vers le totalitarisme.

Ce modèle va nous servir à structurer l'hypermonde, et chacun son hypermonde.


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