Chroniques de l'Hypermonde

No 10. Septembre-octobre 1992

SOMMAIRE

Siggraph'92 à Chicago

L'empire et les barbares

L'hypermonde a besoin d'autres mathématiques

Actualités de l'hypermonde

A travers la presse

Bulletin d'abonnement

FORTE AFFLUENCE AU SIGGRAPH'92

Quelque 35 000 personnes, dont beaucoup d'européens et de français en particulier, ont participé au principal rendez-vous annuel du graphisme sur ordinateur, le Siggraph, qui se tenait cette année à Chicago.

La réalité virtuelle occupait le devant de la scène et chaque présentation s'assortissait d'une queue de visiteurs pressés de coiffer le casque ou d'entrer dans la "caverne" ou le "dome" pour s'immerger dans les univers électroniques (on parle d'ailleurs aussi d' "immersion computing"). Rien de très nouveau pourtant, sur le fond. Ni d'ailleurs de marché de masse à court terme pour des appareils qui restent fragiles, coûteux, et un peu décevants dans leurs présentations concrètes.

Mais la puissance du concept de réalité virtuelle continue de polariser l'attention, et l'amélioration progressive des rapports prix/performances se traduit par une qualité toujours meilleure pour des utilisateurs plus nombreux.

La fin de la décennie devrait donc voir la réalité virtuelle se banaliser, sinon se généraliser, de pair avec des réseaux de communication à haut débit. Les exposés introductifs d'AT&T et Silicon Graphics convergent vers le "Telecomputer". D'ici à deux ou trois ans, selon Jim Clark (Silicon Graphics) un "bloc de base" offirira pour 200 dollars la base nécessaire: calculateur Risc avec tous les canaux, mémoires et accès à haut débit associés. La généralisation dans les domiciles s'ensuivra.

En attendant, la conception graphique de haute qualité se fait accessible sur trois niveaux de systèmes. A la base, un Macintosh de configuration suffisante (environ 100 000 F prêt à l'emploi). La panoplie des progiciels se compte ici par dizaines, sinon centaines si l'on va dans le détail. De beaux jouets pour quelques amateurs assez fortunés, des outils qui vont désormais de soi pour nombre de professions: graphistes, architectes, designers... Les autres micro-ordinateurs, notamment PC sous Windows, sans se voir totalement exclus, restent loin derrière le Mac.

Au dessus, jusqu'à un million de F, la station de travail graphique fait l'objet d'une compétition féroce, dominée de la tête et des épaules par Silicon Graphics, chérie des utilisateurs comme le Mac au niveau PC. Les applications ne diffèrent pas de nature, mais la puissance permet des rendus plus fins et l'animation en temps réel si l'univers représenté n'exige pas de calculs trop complexes.

Enfin, les super-calculateurs (Convex, Thinking Machines) restent les seuls à pouvoir satisfaire les fabricants d'animations à haute définition et la "visualisation scientifique", c'est à dire la présentation graphique de grands calculs.

Le papier tend à disparaître. Les imprimantes capables de produire des images de qualité comparable à celles des écrans coûtent cher (50 000 F et plus), et demandent plusieurs minutes pour une seule image... pendant que l'animation en consomme 25 par seconde. L'essentiel se passe donc devant les petits écrans des postes de travail, les salles de projection sur grand écran (elles tournaient presque en permanence pendant tout le congrès, et refusaient du monde) et les différents modes d'immersion (caverne, dôme, casques).

La beauté, plus encore que la technique, régnait partout à ce Siggraph. L'image de synthèse et la réalité virtuelle n'ont plus à rougir de couleurs criardes, de graphismes mangés par les "alias" ni de constructions abstraites élaborées péniblement par des techniciens sans âme. Les artistes disposent désormais de palettes et de pinceaux qui n'ont plus rien à envier (ou presque) à l'huile et à l'aquarelle, et les vidéastes peuvent mêler réel et synthétique sans regretter le bon vieux film chimique.

L'hypermonde, c'est beau. Pour quelques années encore, le prix du billet dépasse le budget du commun des candidats au voyage. Mais, les experts le promettent, vous embarquerez avant l'an 2000.

Pierre Berger

L'EMPIRE ET LES BARBARES

La commission Nord/Sud de Willy Brand demandait aux deux super-puissances de mettre fin à leurs rivalités, et d'aider au développement du Sud. Aujourd'hui, c'est l'Est qui demande des aides pour son développemnet, et l'on s'arme contre le Sud.

Une civilisation ne peut longtemps contempler le vite autour d'elle sans être saisie par l'idée de sa propre mort. Polybe, devant le bûcher de Carthage, le comprend. Mélancoliques de tous les pays, unissez-vous: le péril est de retour, un ennemi nous est né: est barbare tout ce qui n'est pas l'empire et s'oppose à lui.

Le mythe du développement, pour la première fois, éclate et laisse apercevoir une réalité longtemps dissimulée: Sud et Nord ne sont pas dans un rapport relatif d'avance et de retard, ils évoluent en sens contraire. Des pays en voie de sous-développement, rappelait Claude Chiaramonti.

Le limes sépare l'empire des barbares

Une ligne étrange sépare l'empire des barbares: le limes. De part et d'autre, l'homme n'a pas le même prix, n'obéit pas aux mêmes règles. Et l'histoire n'a pas le même sens. Le nouveau limes conduit à l'avènement, en douceur, d'une morale de l'inégalité, une sorte d'apartheid mondial.Cet abandon est perceptible dans de nombreux domaines.

Démographique: à l'ambition de limiter la population mondiale se substitue l'idée de s'en remettre à des fléaux malthusiens pour la régulation des masses du Sud.

Economique: on n'assiste que les pays tampons.

Politique: au soutien universel de la démocratie, succède une complaisance nouvelle à l'égard des états totalitaires du tiers-monde (Chine, Iran), s'ils se révèlent capables de contribuer à des stabilités régionales et d'empêcher des mouvements migratoires importants.

Militaire: les interventions se limitent aux conflits situés sur le limes.

Les nouvelles terrae incognitae

Le film "Aux sources du Nil" raconte l'exploration d'une région qui est aujourd'hui, de nouveau, inexplorée. Nombre de régions sont redevenues inaccessibles, incontrôlées, hostiles à toute pénétration étrangères. C'en est fini des guerillas bien élevées. Les factions se multiplient, surtout lorsque l'état central s'effondre.

Le même phénomène s'observe dans les villes, avec les favelas et les bidonvilles du Sud: criminalité organisée, trafic de drogue, abandon des enfants. Pas de forme plus complète de désagrégation sociale que cette absence totale de protection familiale, qui livre les enfants, à peine nés, à une vie de jungle. Dans la Baixada de Rio, par exemple.

Nos cartes touristiques deviennent des portulans, relevant des comptoirs aux portes des continents hostiles. La pressse peut rester à Bagdad. Elle se suiciderait en restant à Mogadiscio. Les organisation humaines, à leur tour, se retirent. C'est alors le chaos.

Archipels de la misère, machette dialectique, violence comme mode naturel des échanges. "J'ai deux as"... "Oui, mais moi j'ai deux revolvers".

Roland Deboux, d'après "L'empire et les nouveaux barbares. Rupture Nord-Sud", de Jean-Christophe Rufin (Editions Jean-Claude Lattes, 1991).

L'HYPERMONDE A BESOIN D'AUTRES MATHEMATIQUES

Malgré une apparence de stabilité et de solidité incontestable, les mathématiques pourraient bien se voir, dans les prochaines années, profondément chahutées. Et dans le bons sens pour l'hypermonde, car leur rigidité actuelle:

- tend à rejaillir sur l'image des technologies en général et de la réalité virtuelle en particulier,

- ne favorise pas l'ouverture de nouveaux axes de recherche qui seraient pourtant indispensables à des progrès substantiels en intelligence artificielle et en "idéographie dynamique", pour prendre le terme de Pierre Lévy.

Le ver dans le fruit, la moisissure qui peut faire pourrir le grain pour lui apporter une nouvelle fécondité s'attache à un grand nom de la logique formelle: Kurt Gödel. Bien que son travail fondamental remonte à 1930, il est resté largement ignoré des scientifiques et tout particulièrement des mathématiciens français jusqu'à ces derniers années. Certes on en trouvait trace dans des compilations comme le tome "Logique et connaissance..." de la Pléïade. Plus récemment, Hofstadter a fait un best-seller de son "Gödel, Escher, Bach". Mais on en reste au niveau des conversations de salon, au jeu classique des paradoxes qui permettent, le temps d'un café, de sortir un peu du travail sérieux du mathématicien ou de l'ingénieur.

La vague gödelienne monte pourtant régulièrement. En France, deux livres lui ont récemment été consacrés. D'abord "Kurt Gödel" de Hao Wang (Armand Colin, 1987), compagnon de Gödel et d'Einstein. Puis "Le théorème de Gödel" qui comprend une traduction de l'article fondamental de 1931, et des textes d'Ernest Nagel, James Newman et Jean-Yves Girard (Seuil, 1989, reprenant et complétant le "Gödel's Proof" de Nagel et Newman, 1958... trente ans de retard!).

Pourquoi une aussi longue tenue à l'écart, en France tout particulirèrement, d'un penseur pourtant important, dont l'article fondamental secoua le monde de la logique et des mathématiques dans les années 30? Un mathématicien anglais, A.R.D. Mathias vient de consacrer un passionnant article à cette question: "The Ignorance of Bourbaki" (The Mathematical Intelligencer, no3, 1992).

Cette école de pensée a en effet fortement marqué les mathématiques françaises. Or elle a, délibérément semble-t-il, fait pratiquement comme si Gödel n'existait pas, comme s'il n'avait pas prouvé que la construction d'une mathématique complètement cohérence, projetée par Hilbert, était fondamentalement impossible.

Parmi les raisons possibles , Mathias relève la possibilité d'un certain chauvinisme français, qui rappelle, notamment, la résistance aux idées de Leibnitz sur les infinitésimaux, résistance influencée par Descartes. De même, Poincaré a longtemps traité par la dérision les travux de Cantor et Russell.

Il note aussi le tribut payé par les logiciens français aux deux guerres mondiales (notamment Cavaillès et Lautman, fusillés en 1944 pour faits de résistance).

Enfin, il insiste sur la co-existence de sensibilités différentes en mathématiques: algèbre et géométrie surtout, correspondant à l'opposition maintenant classique entre les deux hémisphères cérébraux.

On pourrait y ajouter une raison en fait toute positive: l'extraordinaire fécondité des mathématiques au cours des dernières décennies. Selon Marcel Berger (directeur de l'Institut des hautes études scientifiques, le Princeton français, où réside notamment René Thom), les mathématiques ont produit plus de résultats importants pendant les quarante dernières années que pendant toute la période précédente, depuis l'origine de l'humanité.

La richesse des champs à explorer et l'intérêt des résultats obtenus pour la science et de là pour la technologie et notre vie de tous les jours, expliquent pour une bonne part le médiocre intérêt porté aux limites de la logique et de la formalisation. Des limites trop lointaines pour les détourner de leurs constructions actuelles.

Pourtant, écrit Mathias, "Je crois que ces questions sont importantes, car le groupe Bourbaki a eu une grande influence. Je ne conteste pas la valeur positive de leur livre, ni l'ampleur de de leurs réussites. Mais je suggère que leur attitude vis à vis de la logique et de la théorie des ensembles, qu'ils ont transmise aux jeunes générations de mathématiciens, est fâcheuse, car elle empêche certaines perceptions revigorantes de la nature des mathématiques".

Les promoteurs de l'hypermonde ont en effet à résoudre un certain nombre de difficultés que l'attitude de la majorité de nos mathématiciens contribue à renforcer. Ou qui du moins détourne les chercheurs de travaux pourtant eux aussi bien nécessaires.

Parmi ces difficultés, qui résistent à nos approches depuis plusieurs décennies, on peut citer les frontières de l'intelligence artificielle. Mais aussi les nouvelles perspectives du graphisme interactif. Au cours d'une conférence au Palais de la Découverte, Benoit Mandelbrot a déclaré en substance: "Julia a trouvé les ensembles fractals bien avant moi. Mais, faute d'ordinateur pour les dessiner concrètement, il n'a pas pu en voir tout l'intérêt". Le caractère radicalement neuf du graphisme assisté fait l'objet des travaux philosophiques de Pierre Lévy, un philosophe appartenant à l'école de Michel Serres. Son ouvrage "L'idéographie dynamique" (Editions La Découverte, 1991) en montre à la fois l'ampleur et le chemin qui reste à parcourir pour l'explorer.

L'hypermonde a besoin de penseurs, et tout particulièrement de mathématiciens. Et (que les professionnels de cette discipline excusent l'impertinence de cette provocation de la part d'un Candide): Au travail!

Pierre Berger

LE DOCUMENT ELECTRONIQUE S'EPANOUIT AU CHATEAU DE BONAS

Les troisièmes journées internationales de l'Institut national des télécommunications (INT), organisées au château de Bonas, ont exploré les rapports du document, de l'électronique et de l'homme.

L'originalité de cette manifestation est de réunir ingénieurs, scientifiques et spécialistes des sciences de l'homme dans un cadre prestigieux, propice aux échanges trans-disciplinires. Le thème avait été volontairement choisi très ambitieux par le comité de programme. Le document sous sa forme électronique, sa gestion, les nouveaux usages qui en découlent sont des questions rarement abordées de front. Dans ce domaine, la parcellisation est de rigueur.

Soit les problèmes techniques liés au support sont étudiés dns le cadre de la gestion électronique de documents (GED), soit les aspects juridiques au sein du monde judiciaire, soit encore, les documentalistes planchent sur les nouveaux profils des métiers de la documentation.

Les participants de Bonas se sont voulu plus universels. Ils ont notamment mis en évidence les spécificités des documents électroniques par rapport aux documents sur supports traditionnels. Puis ils se sont efforcé de définir les fonctions de ces supports privilégiés de l'information.

Parmi les spécificités mises en relief, citons la notion de granularité, d'ubiquité, d'activité, de plasticité, renvoyant à un éclairage nouveau sur le document électronique. Les fonctions, au nombre de six, soulignent à la fois des aspects traditionnels comme la fonction testimoniale (celle qui fait preuve), ou entièrement nouvelle comme la fonction simulatrice (la feuille de calcul électronique ou une séquence de réalité virtuelle). Les actes de ces journées sont disponibles à la direction scientifique de l'INT à Evry.

Thème des journées 1993: Le nomadisme, l'activité mobile et délocalisée ou, en anglais, "Any-time, any-place business". Renseignements au 60 76 42 03.

Jean-Paul Bois.

ACTUALITE

ENTREPRISE VIRTUELLE

Deux ouvrages récents prennent cette expression pour titre, dans des sens différents d'ailleurs.

En France, Ettighoffer vise surtout le télétravail, avec "L'entreprise virtuelle ou les nouveaux outils de travail", publié chez Odile Jacob,

Aux Etats Unis, "The Virtual Corporation" part plutôt des produits virtuels et d'une organisaion floue et dynamiquement adaptable de l'entreprise (William Davidow et Michael Malone, Harper Collins Publishers, prochainement disponible à Paris chez Brentano).

LES NOUVEAUX OUTILS DU SAVOIR

Sous ce titre (aux éditions Descartes), Pierre Chambat et Pierre Lévy regroupent une série de textes de bons auteurs, notamment Philippe Breton, Jean Gattegno, Pierre Levy, Jacques Perriault, Francisco Varela et Jean-Louis Weissberg.

MONDO 2000

Une revue intégralement branchée sur l'hypermonde, depuis sa maquette jusqu'à ses thèmes. Il ne lui reste plus qu'à abandonner le papier au profit de l'électronique pour devenir pleinement hyper.

DEJA SUR LE MARCHE

SIMULATEURS DE VOL COMMANDER ET AIR-2-AIR

Né d'un partenariat entre un spécialiste des simulateurs (Rediffusion, Susssex) et un éditeur de jeux, LucasArts, des produits hypermonde de haut niveau pour arcades sont proposés en Angleterre.

JOUER A DEUX

Le réseau Sierra, pour jouer avec plusieurs micro-ordinateurs, est présenté dans PC Review d'aout 1992, qui en fait même sa Une sous le titre "La montée du plaisir via modem".

LONDRES, PREMIER PORT POUR L'HYPERMONDE

Entre Leicester Square et Piccadilly Circus, Londres offre plusieurs boutiques particulièrement bien fournies en jeux électroniques et en particulier l'arcade FunLand, où l'on peut pratiquer la réalité virtuelle, avec toutes sortes de machines (notamment Virtuality). Bel article illustré dans Genération 4.

DANS LA PRESSE

MEGAPROJETS. Science et Vie Economie, juillet-aout 1992, consacre un dossier à "12 mégaprojets mondiaux pour doper la croissance". La plupart concernent le bâtiment, les transports, l'énergie. Les technologies de l'information ne sont tout de même pas oubliées: puce à 64 mégabits (IBM/Siemens, Hitachi, NEC/ATT, Toshiba, etc.) et réseau radio-téléphonique planétaire Iridium.

JEUX EN RESEAU. PC Review d'aout titre à la Une "Jeux à deux, la montée du plaisir... via modem!". L'article correspondant est malheureusement un peu court, se limitant au réseau Sierra, disponible actuellement aux Etats-Unis seulement.

GUERRE DES GANGS INFORMATIQUES. Dépassant le simple amusement ou les simples défis de hackers, de véritables gangs se battent contre les grands systèmes des banques ou du gouvernement, se trahissent et se battent entre eux, monnayent leurs renseignements, leur influence ou leur protection. A la différence des hackers d'hier, il appartiennent à des classes sociales peu fortunées et ne disposent que de matériels rustiques plus ou moins bricolés. (International Herald Tribune, 24/7/92)

TELEPRESENCE RESEARCH. Cette firme, fondée à Palo-Alto par Scott Fisher et Brenda Laurel, essaye de trouver un marché pour la réalité virtuelle. Elle travaille notamment pour Matsushita Electric (concept de vitrine boutique virtuelle, virtual showroom).

DONNER DU SENS A L'INFORMATION. Jean Voge, dans Transversales Science/Culture no 16 (juillet-aout 1992) s'inquiète du défi de la complexité informationnelle. Surinformation, juste-à-temps, stress de l'encadrement... il pose la nécessité d'une écologie de l'information et en propose quelques premiers axes (par exemple, des architectures de communication qui limitent la complexité des organisations), et... le retour aux racines profondes. "L'histoire, dont on annonce la disparition, pourrait bien constituer l'ultime défense contre une divagation électronique de bulles d'information brownienne...".

HOW A COMPUTER-GENERATED WORLD COULD CHANGE THE REAL WORLD. Business Week, pourtant peu suspect de science-fiction, a consacré dix pages de son numéro du 5 octobre à la réalité virtuelle. Rien d'absolument original, mais beaucoup d'informations factuelles, ne serait-ce qu'une liste des firmes pionnières du domaine, à commencer par VPL en 1984.

CALENDRIER

IMAGINA 93: LE TEMPS DU TEMPS REEL

Imagina 93 se tiendra à Monte-Carlo du 17 au 19 février prochain. Selon son organisateur Philippe Quéau: "La synthèse d'image trouve un nouveau souffle avec le thème du temps réel. Les expériences pionnières de télévirtualité... l'apparition des premiers simulateurs dynamiques personnels, l'explosion de la diffusion des consoles de jeu portatives, les premiers mondes virtuels d'arcades... mettent en lumière l'importance stratégique des images calculées en temps réel pour l'industrie de l'infographie et pour le développement d'une culture de l'image synthétique instantanée".

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